Moncoutantais d’adoption depuis 1969, alors âgé de 25 ans, et photographe amateur depuis son tout jeune âge, il se trouve que la passion de la contemplation de la lumière, nuançant l’aspect de la nature et plus particulièrement celle de l’avifaune qui lui est chère, l’a conduit jusqu’en Grèce pour y saisir quelques scènes de la vie des flamants roses qu’il a nommées « Rêvalités lacustres ».

Au plus profond de la nuit, bien avant le lever du jour, il se glisse dans son affût flottant et se dirige discrètement vers les « cancanements » sonores des flamants roses encore à peine visibles.

Les premières lueurs matinales apparaissent, pour le photographe ce sont seulement quelques minutes magiques dites de la lumière bleue.

C’est alors que les flamants roses se profilent dans cette atmosphère étrange. Au lointain, en arrière-plan, le village se réveille allumant progressivement une multitude de lumières colorées qui rendent féérique le lac habité de ses deux mille cinq cents flamants roses.

Puis, le soleil se lève, il filtre ses rayons à travers les nuages arborant ensuite son disque majestueux, il apporte alors la lumière dorée idéale pour le photographe mais qu’il lui faut vite saisir durant son éphémère passage.

Vient ensuite ce même jour, une lumière pâle et diffuse grâce à un ciel couvert et c’est alors l’apparition d’un groupe de ces oiseaux, ressortant sur un fond clair, se rangeant tels des soldats participants à un défilé militaire, lesquels se dirigent vers un autre lieu de nourrissage, puis un intrus, un pêcheur local les importune, aussi décident ils de s’envoler tous ensemble.

 Finalement ces êtres grâcieux, surprenants et étonnamment sublimés par les différentes lumières de la journée s’affichent comme un rêve.